SENTIR BATTRE LE CŒUR D'UN MUSÉE
Une expérience immersive dans les coulisses du Musée national de Préhistoire
S'inscrivant résolument dans la thématique « les coulisses de l'archéologie » définie par l'INRAP pour l’édition 2021 des Journées européennes de l'Archéologie, le Musée national de Préhistoire a proposé aux visiteurs de venir sentir au plus près battre le cœur de leur Musée, au gré de deux parcours intimistes : l'un dans le dédale des vestiges du vieux Château des Eyzies, enchâssé par l'actuel Musée, et l'autre dans les réserves où seuls les scientifiques ont en principe le privilège d'entrer.
Des salles qui abritent au total 6,5 millions d'objets soigneusement préservés, et pour enrichir les collections présentées au Musée et pour nourrir la recherche scientifique dont les méthodes et technologies progressent sans arrêt. Ce que l'on connaît n'est rien comparé à ce que tous ces trésors archéologiques de pierre, d'os ou de métal ont encore à nous apprendre sur les périodes qui ont précédées l'Histoire, dont on situe le début avec l'écriture qui prend forme en Mésopotamie 3400 ans avant JC. C'est-à-dire hier, quand on se rappelle que les premiers grand singes qui commencent à se tenir régulièrement debout en zone tropicale ont opté pour cette façon de marcher il y a déjà dix millions d'années.
Pour ceux qui n’ont pu se joindre à ces visites exceptionnelles et en attendant qu’elles se reproduisent, voici le fil rouge tel qu’offert à la presse pour mieux connaître et apprécier la beauté du site et l’importance des missions qui y sont accomplies en secret.
Sophie CATTOIRE