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ANTOINE VASQUEZ, LE COQ D’ALBUGA, PROPULSE SES OUAILLES EN TÊTE DE POULE

Le vol du Gourdon qui aurait pu cette année conduire ses joueurs zélés en Fédérale 1, n'a pas fait tourner la tête aux Chevaliers d'Albuga, qui par leur maturité, leur force et leur finesse, ont terrassé les premiers de la poule 30 à 16 dans leur jardin.


Devant une équipe annoncée comme redoutable, première de la poule et invaincue, les Buguois sont entrés sur la pelouse prêts physiquement et avec un mental d’acier. Dès les premières minutes Yassine Ouali emporte tous ses coéquipiers du pack avant sur une bonne quarantaine de mètres, donnant ainsi le ton à une rencontre où l’on verra une supériorité manifeste des locaux, devant, dans l’engagement physique comme dans la conquête. Logiquement, Antoine Vasquez ouvre la marque sur pénalité après faute au sol des Lotois. Mais quelques minutes plus tard, ces derniers, réagissant en permanence par de grandes envolées de leurs ¾, une grande vivacité, des passes sautées et une parfaite adresse sur le ballon, égalisent sur une pénalité réussie par leur excellent canonnier Chassagnac.

LA REMONTÉE FANTASTIQUE D’ANTOINE VASQUEZ

Le clou du match, Antoine Vasquez va alors nous l’offrir : sentant le coup sur une énième envolée des ¾ adverses, il intercepte la dernière passe sur le bord de la touche, dans ses 22 mètres et remonte tout le terrain sur 80 mètres, toute la jeune défense gourdonnaise à ses trousses, pour aller marquer au milieu des perches. Damien Marty, tout près, sera le premier à le gratifier d’un geste d’amitié et de fierté. Antoine Vasquez transforme l’essai et récidive sur pénalité quelques minutes plus tard, sur une nouvelle erreur lotoise.
Les Buguois assurent au cours de ce premier acte une conquête extrêmement prolifique, en touche notamment, avec Ludovic Croiset et Sacha Fisher, et par les ballons portés par un cinq de devant monstrueux ; Yassine Ouali et Bernard Fakaté donnant un jeu énorme au cours de ces premières 40 minutes.

LA FURIA FINALE DES CHEVALIERS D'ALBUGA

Le deuxième acte va apparaître extrêmement stressant, paradoxalement, malgré une domination territoriale des Bleus et Blancs écrasante pendant au moins 30 minutes. Quelques petites erreurs dans le jeu ou arbitrales interdisent la concrétisation de temps de jeu intéressants, d’un côté comme de l’autre, et la grande qualité du groupe visiteurs qui, de bout en bout, ne fermera jamais le jeu, fait grimper les enchères. C’est ainsi que ces derniers répliquent à deux nouvelles pénalités de Vasquez par un essai transformé de leur capitaine et un coup franc de 50 mètres, ogive expédiée après faute au sol des Buguois.
Résultat : à la dernière minute de jeu effectif, les deux équipes se retrouvent à égalité, 16 partout … Le suspense est à son comble, il reste 4 minutes d’arrêt de jeu indiquées par l’arbitre. La furia locale va alors se concrétiser sous les poteaux après un énorme ballon porté où les 8 avants, et notamment Yassine Ouali, emportent Bernard Fakaté pour l’essai de la gagne.
Il reste encore deux minutes, juste le temps pour Maxime Chalon de se faire la malle derrière la mêlée suivante et de servir, après une course de 50 mètres, un caviar à Damien Marty qui ira fièrement aplatir le troisième essai d’Albuga. Ainsi, les Bleus s’imposent dans leur jardin, une nouvelle fois, contre un des gros bras de la poule.

PLB


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