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BERNIFAL DANS LES SALLES ET LES FESTIVALS
Héros du film de sa réalité, Gilbert poursuit sa tournée.
Comment conserver la douceur de ces instants ? Les nouvelles projections en
salles et en festivals du film : LE DERNIER PAYSAN PRÉHISTORIEN ont ouvert
les portes d'une nouvelle dimension. Celle d'un film en passe de devenir culte,
avec une osmose et une harmonie complètes qui s'opèrent entre le public, le personnage
et la bulle de tendresse paysanne et préhistorique qui ondule sur l'écran. Sur ce
chemin de lumière au cœur des salles obscures, Gilbert Pémendrant, berger de Bernifal,
poursuit sa transhumance virtuelle. C'est sur l'écran que son troupeau de mammouths,
d'aurochs et de bouquetins l'accompagne fièrement.
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FIPA de Biarritz
24e édition
Une moisson de films dont nos enfants pourront être fiers
Les images d'aujourd'hui sont les archives de demain. Alors pourquoi ne pas laisser des traces dont nous serons fiers ? C'est cette idée qui a manifestement guidé le tournage de nombreux films et documentaires présentés cette année au Festival International des Programmes Audiovisuels de Biarritz (FIPA), ce qui a produit des films emplis du courage de dire et du devoir d'espérer.
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Fou comme une image
Capturer ce que l'on voit, quelle folie ! Tous les cours d'optique
ne m'expliqueront pas ce pouvoir magique qui nous est acquis. Certaines photos me
font pleurer, tout en me consolant d'avoir pu sauver cette part précieuse de la
personne aimée, dans cet endroit où nous avions cheminé. La mémoire stocke et fabrique
des rêves, dans cet autre monde où il me suffit de lever les bras pour m'envoler.
La photo est un rapt sans douleur du bonheur partagé. Celles de Jacques Saraben
nous révèlent un homme attentif, captif de chaque étincelle.
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Depuis trente ans Peiraguda taille
l'oc à fleur de bourdon...
mais attention : les troubadours ne sont pas des couillons !
Ce fut une grosse bourde – et même un sacré bourdon (omission
d'un passage entier dans un texte imprimé) – d'interdire formellement l'occitan
à l'école au début du XXe siècle. De quoi filer un méchant bourdon (mélancolie,
cafard) aux pauvres drôles frappés d'infamie dès lors qu'ils parlaient la langue...
de leur instituteur. Tout le monde devait jouer le jeu et parler pointu, français
et si possible, sans l'accent. Miladíu ! Après deux guerres, le siècle des lumières
ayant donné le ton et même le bourdon (son de cloche particulièrement grave) de
sa barbarie, les drôles qui avaient grandi se sont aperçus qu'à part leurs racines,
rien de sérieux ne les retenait sur terre...
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Les bélutes mettent le feu au cantou
En plein cœur d’un hiver particulièrement rigoureux, deux jeunes
accordéonistes : Nicolas Peuch et Elien Gourgues, issus du groupe mussidanais
"Las Belutas dau Canto" ont fait bouillir la marmite et chauffer les grattons à
Saint-Front de Pradoux, réinventant avec le groupe Hysope la joie toute populaire
des bals traditionnels, à grand renfort de vielle, flutiau, sistre et tambourins,
jouant à tue-tête pour transporter la foule au pays des branles, bourrées et valses
lentes qui depuis toujours nous enchantent.
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Artistes, saltimbanques, ils créent, composent et vivent
en terre occitane.
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