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Les chars fleuris d’antan et le carrousel actionné par le cheval de monsieur Félix de la Cropte, sans oublier les poires cuites servies sur une feuille de figuier – source Norbert Marty – ne sont certes plus là pour faire de la Saint-Louis le pays des merveilles qui faisait se déplacer toutes les campagnes pour un vrai « dimanche de rigolade ». Faute de bénévoles pour fabriquer les chars, le comité d’animation buguois, sous la houlette de Laurence Rebillon, a eu l’idée de déverser sur la ville quatre fameuses fanfares qui se sont relayées pour faire danser les passants, surpris et enjoués. Martine Lacoste, présidente du groupe folklorique « Lu Cordillou d’ol Buguo », avait quant à elle invité « La Givaudine », groupe folklorique du Berry. Les deux groupes assistèrent à la messe, beaux comme des santons, avant de traverser la ville au son de la cornemuse et de l’accordéon. L’après-midi, les deux troupes dansèrent sous la halle avec le sourire aux lèvres et le regard pétillant qu’engendrent leurs danses de séduction emplies de courtoisie.
Ainsi à sa manière la Saint-Louis 2006 fût-elle relevée, exprimant la joie de vivre de ce Périgord occitan, encore tout imprégné de sa nature paysanne et joviale.
Cette Saint-Louis aura été la dernière pour le Père Bernard qui en a célébré la messe. Il a choisi de partir pour rejoindre à Nantes son père âgé de 94 ans. Le Père Julien, qui officia à ses côtés ces six dernières années, a pour sa part décidé de rallier la maison de retraite des Pères de sa congrégation – les Fils de Marie Immaculée, en Vendée – pour accompagner un centre spirituel de sœurs, laïques et religieuses. Le Père Bernard et la Père Julien, très appréciés des Buguois, ont préféré partir dans la discrétion, laissant un simple message d’au revoir dans le journal « Ensemble » de la paroisse Saint-Martin-sur-Vézère. C’est le Père Gérard Blanc qui les remplacera et sera donc appelé à célébrer la Saint- Louis 2007.
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